Mardi 17 Décembre, 9 stagiaires ont bu les paroles de Marc Guindot venu les initier aux secrets d’une installation de stockage céréales bio journée enrichissante.
Des stagiaires de tous horizons, haut-marnais, aubois et marnais, en conventionnel ou en agro-biologie. Enfin, à la fin de la journée, ils repartaient satisfaits.
FORMATION STOCKAGE CÉRÉALES BIO JOURNÉE ENRICHISSANTE
A savoir que la formation avait déjà été organisée pour la première fois le 10 décembre. « Choisir une solution de triage séchage et stockage adaptée à son système » a fait le plein le 17 décembre. Avec 8 stagiaires accueillis dans l’Aube et 9 reçus en Haute-Marne.
Pour l’intervenant, Marc Guindot, il faut, avant toute chose, évaluer ses besoins et chiffrer la valeur ajoutée.
APPRENDRE A CHIFFRER
Premièrement, une tête de silo comprenant :
une fosse,
un convoyeur,
2 élévateurs,
un nettoyeur
et le transporteur de reprise,
chiffre de 80 à 100 000 € selon les options retenues.
Deuxièmement, il faut prévoir les cellules à grain, ou, à défaut, des cases ventilées. Installée en extérieur une cellule d’une capacité de 100 T coûte environ 15000 €.
Une bonne installation de tri, séchage et stockage est indispensable en agriculture biologique. Bien conçue, elle ne peut qu’être rentable compte tenu des primes versées par les acheteurs. Ainsi il y a moyen de gagner jusqu’à 20 € de la tonne nets des coûts de stockage.
PRISE EN MAIN PAR LES STAGIAIRES
Ainsi chaque stagiaire a pu appréhender sa plus-value possible à partir d’une « calculette » conçue par la chambre d’agriculture.
De même que tous les stagiaires en agriculture biologique, ont pu vérifier le gain envisageable.
Pour les stagiaires en agriculture conventionnelle, la plus-value est moins importante sur les récoltes traditionnelles. Mais par contre le stockage en silo permet de diversifier son assolement.
Egalement, le stockage permet d’envisager la culture de variétés spécifiques pour des marchés de niches. Des variétés souvent plus rémunératrices que les variétés communes.
DE NOMBREUSES OPTIONS
Alors se doter d’une installation performante peut aussi permettre de développer une activité de prestations de services. Certains le font déjà et ne regrettent pas ce choix qui aide à amortir la tête de silo.
Outre les indicateurs économiques, Marc Guindot a présenté les nombreuses options possibles pour le nettoyage, le triage, décrivant les atouts et contraintes de chaque équipement selon les récoltes à traiter.
De surcroît chacun a aussi pu s’approprier le pour et le contre des différents types de fosses et de cellules.
PAROLE AUX STAGIAIRES
- C’était intéressant de voir comment nos débouchés doivent être bien appréhendés avant de concevoir son installation et comment il faut savoir se projeter sur demain et concevoir un système souple et adaptable, nous dit Jean-Baptiste, polyculture éleveur conventionnel du nord Haute-Marne.
- Je n’imaginais pas qu’une installation de triage, séchage et stockage pouvait être si complexe et comporter tant d’options, je me réjouis d’être venu! Je suis désormais certain qu’il faut mieux se faire accompagner techniquement pour un tel projet, témoigne Florent, céréalier marnais en cours de conversion.
- Je ne regrette pas cette journée. Nous avons pu avoir beaucoup d’apports techniques et j’ai apprécié les échanges avec mes collègues déclare Nicolas, agrobiologiste du sud Haute-Marne.
- Pour moi c’était important de venir et je ne suis pas déçu, je vais pouvoir envisager plus sereinement mon projet et affiner ma stratégie commerciale et la diversification de mes cultures explique Bernard, céréalier conventionnel du plateau langrois.
Avenir Agricole et rural – 3 Janvier 2020
Mardi 17 Décembre, 9 stagiaires ont bu les paroles de Marc Guindot venu les initier aux secrets d’une installation de stockage céréales bio journée enrichissante.
Des stagiaires de tous horizons, haut-marnais, aubois et marnais, en conventionnel ou en agro-biologie. Enfin, à la fin de la journée, ils repartaient satisfaits.
FORMATION STOCKAGE CÉRÉALES BIO JOURNÉE ENRICHISSANTE
A savoir que la formation avait déjà été organisée pour la première fois le 10 décembre. « Choisir une solution de triage séchage et stockage adaptée à son système » a fait le plein le 17 décembre. Avec 8 stagiaires accueillis dans l’Aube et 9 reçus en Haute-Marne.
Pour l’intervenant, Marc Guindot, il faut, avant toute chose, évaluer ses besoins et chiffrer la valeur ajoutée.
APPRENDRE A CHIFFRER
Premièrement, une tête de silo comprenant :
une fosse,
un convoyeur,
2 élévateurs,
un nettoyeur
et le transporteur de reprise,
chiffre de 80 à 100 000 € selon les options retenues.
Deuxièmement, il faut prévoir les cellules à grain, ou, à défaut, des cases ventilées. Installée en extérieur une cellule d’une capacité de 100 T coûte environ 15000 €.
Une bonne installation de tri, séchage et stockage est indispensable en agriculture biologique. Bien conçue, elle ne peut qu’être rentable compte tenu des primes versées par les acheteurs. Ainsi il y a moyen de gagner jusqu’à 20 € de la tonne nets des coûts de stockage.
PRISE EN MAIN PAR LES STAGIAIRES
Ainsi chaque stagiaire a pu appréhender sa plus-value possible à partir d’une « calculette » conçue par la chambre d’agriculture.
De même que tous les stagiaires en agriculture biologique, ont pu vérifier le gain envisageable.
Pour les stagiaires en agriculture conventionnelle, la plus-value est moins importante sur les récoltes traditionnelles. Mais par contre le stockage en silo permet de diversifier son assolement.
Egalement, le stockage permet d’envisager la culture de variétés spécifiques pour des marchés de niches. Des variétés souvent plus rémunératrices que les variétés communes.
DE NOMBREUSES OPTIONS
Alors se doter d’une installation performante peut aussi permettre de développer une activité de prestations de services. Certains le font déjà et ne regrettent pas ce choix qui aide à amortir la tête de silo.
Outre les indicateurs économiques, Marc Guindot a présenté les nombreuses options possibles pour le nettoyage, le triage, décrivant les atouts et contraintes de chaque équipement selon les récoltes à traiter.
De surcroît chacun a aussi pu s’approprier le pour et le contre des différents types de fosses et de cellules.
PAROLE AUX STAGIAIRES
- C’était intéressant de voir comment nos débouchés doivent être bien appréhendés avant de concevoir son installation et comment il faut savoir se projeter sur demain et concevoir un système souple et adaptable, nous dit Jean-Baptiste, polyculture éleveur conventionnel du nord Haute-Marne.
- Je n’imaginais pas qu’une installation de triage, séchage et stockage pouvait être si complexe et comporter tant d’options, je me réjouis d’être venu! Je suis désormais certain qu’il faut mieux se faire accompagner techniquement pour un tel projet, témoigne Florent, céréalier marnais en cours de conversion.
- Je ne regrette pas cette journée. Nous avons pu avoir beaucoup d’apports techniques et j’ai apprécié les échanges avec mes collègues déclare Nicolas, agrobiologiste du sud Haute-Marne.
- Pour moi c’était important de venir et je ne suis pas déçu, je vais pouvoir envisager plus sereinement mon projet et affiner ma stratégie commerciale et la diversification de mes cultures explique Bernard, céréalier conventionnel du plateau langrois.
Avenir Agricole et rural – 3 Janvier 2020